Diagnose du lac Saint-Charles – 2016

 

Les sources d’eau des quelques 541 000 citoyens des villes de Québec, de l’Ancienne Lorette, de la municipalité de Saint-Gabriel-de-Valcartier et de la réserve autochtone de Wendake sont très diversifiées. La plupart de ces sources proviennent de l’eau de surface, soit la rivière et le lac Saint-Charles (53%), le fleuve Saint-Laurent (21%), la rivière Montmorency (16%), le lac des Roches et la rivière des Sept Ponts (6%), alors que les sources d’eaux souterraines sont en plus faible proportion (puits individuels, environ 1840, et puits collectifs, alimentant environ 4% de la population).

La principale source d’eau est la prise d’eau de Château d’eau de la rivière Saint-Charles. Cette rivière est alimentée par le lac Saint-Charles, les rivières Nelson et Jaune ainsi que d’autres petits tributaires, et du ruissellement des eaux de surface et souterraines. Toutefois, c’est le lac Saint-Charles qui est le principal réservoir d’alimentation de cette prise d’eau. Le lac Saint-Charles fournit environ 42% de l’eau prélevée à Château d’eau (60% en période d’étiage). Quant aux rivières Nelson et Jaune, elles contribuent en moyenne respectivement à hauteur de 23% et 35% (Ville de Québec, 2018).

Le lac Saint-Charles est alimenté par la rivière des Hurons, le lac Delage, et par près de 40 petits tributaires (chapitre 2).
Compte tenu de l’importance clé du lac Saint-Charles comme réservoir d’eau potable, ce lac reçoit une attention particulière et bénéficie d’un suivi rigoureux de sa qualité d’eau. Il est aussi le sujet de nombreuses études dans le but de documenter son état et son évolution. Plus particulièrement, les suivis et études visent à informer et à soutenir les fonctionnaires et décideurs dans la priorisation des actions à poser pour la protection de cette source d’eau.

Dans cette optique, la Diagnose du lac Saint-Charles 2016 vise à faire l’état de la situation du lac Saint-Charles et de ses affluents, et à faire une rétrospective des événements qui ont influencé l’état du lac au cours des dernières décennies grâce à une étude paléolimnologique (étude des sédiments). De plus, cette diagnose vise à informer sur les échanges entre les sédiments du lac et la colonne d’eau afin de permettre une prise de conscience de l’impact potentiel de la qualité des sédiments en surface sur l’état du lac Saint-Charles (potentiel d’auto-eutrophisation, toxicité sur le milieu biologique, relargage de métaux lourds, etc.). Finalement, l’étude documente l’état des affluents du lac Saint-Charles.

Référence à citer : APEL (2019) Diagnose du lac Saint-Charles – 2016. Association pour la protection de l’environnement du lac Saint-Charles et des Marais du Nord, Québec, 377 pages.

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